Du bonheur
Lundi 2 février 2015
9.25
Observant les conflits de la planète, et leurs massacres, et leurs destructions massives encore et toujours en Deux mille quinze et ce malgré les " Plus jamais ça !" balancés à longueur d'antennes, je me suis toujours dit qu'il conviendrait de ramasser d'autorité tous les belligérants rebelles du monde, de les enfourner dans des charters et de les faire cheminer à marches forcées vers toutes les merveilles de la nature et du monde, les chutes du Niagara, les levers de soleil sur les déserts, les crépuscules sur les banquises, le vol d'une libellule, leur faire écouter une voix humaine, une sonate pour piano, pour dissoudre dans leur âme ( mais peut-être aussi la nôtre ) ces graines de haines qui les pourrisssent ...
et je lis - 8 août 1941 - dans le Journal de Julien Green ;
" A quelques pas d'ici j'aperçois des collines qui se déroulent d'un seul coup, comme un grand rouleau de parchemin. Des plaine immenses les séparent de nous ; depuis des milliers d'années, elles chantent la gloire de Dieu.
Si l'on pouvait les voir tous les jours, il est possible que ce qu'il y a en nous de médiocre s'effacerait peu à peu. Elles sont là, au bas du ciel, comme un verset des Psaumes. "
Et peu avant se promenant une nuit dans un village, Julien Green écrit, levant ses yeux vers le ciel nocturne avec une sensation de vertige; " Le bonheur ce n'est peut-être pas autre chose que de se promener sous les étoiles . "
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