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Nonagénaires

Nonagénaires

 

     Jacques Chancel quatre-vingt six ans, vient de publier " Pourquoi partir ", un nouveau volume de son journal, au terme duquel il conclut qu'il ne faut pas se priver du plaisir de vivre avant de mourir.

 

          Jean-Marie Le Pen a le même âge, quatre-vingt six ans, fait cinquante pompes tous les matins, et estime aussi qu'il y a tant à vivre encore en dehors du travail et qui observe que lorsque " dans l'ascension de la montagne de la vie, on arrête pour souffler, avant d'aborder les dernières rampes, l'on ne voit pratiquement plus les êtres qui peuplent l'espace et parmi eux, même ceux qui sont proches, la famille, les amis, les copains. " et qui par ailleurs conclut : " Si je ne bats pas, je péris. "

 

     Je n'aime pas partager, je n'ai pas à partager et je n'éprouve pas de véritable plaisir à vivre, mais je partage en revanche la philosophie existentielle inhérente à nos âges de Jean-Marie Le Pen. Mon combat pour ne pas périr ce sont mes exercices de lecture et d'écriture quotidiens, les poèmes que je me contrains d'apprendre,  dont je ne suis pas dupe puisque je sais que ce ne sont que des leurres, des hochets parmi cent autres pour vieux. D'autres bénévolisent, jouent au scrabble, au bridge, aux cartes, où d'autres encore se dissolvent dans leur fauteuil roulant tandis que des bonnes femmes grincheuses tentent de leur faire avaler en violant leur bouche au risque de briser leur dentier une cuiller de bouillie sur les coups de cinq heures.

 

      Edouard Balladur a quatre-vingt cinq ans

 

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