Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vieillesse

  • Retour I

    -

    I - Ce samedi 2 Octobre 2021 15.45 - Vigilance Orange Pluie et inondation -

       Pourquoi ce retour, pourquoi cette réapparition ? Tout bonnement parce que je reçois un message parfaitement illisible d'un correspondant parfaitement inconnu - et dont je devrais me méfier ? - et qui ne fait que me rappeler ce blog, ce support que j'avais complètement oublié et que personne ne sollicitait ... Bon, je n'y reviens sans doute que le temps des mots qui suivent à moins que ..

       Rien à raconter sinon que j'ai vieilli, vieilli, vieilli, que je n'ai plus de prostate, mais que les désirs viennent m'assaillir encore, eh oui à mon âge, en vain, puisque je suis désarmé , c'est triste.... On rêve encore d'un corps encore homme ou femme, voir l'autre vibrer sous ses caresses et goûter à ses attraits ou charmes avec gourmandise, s'il se pouvait encore une dernière fois ..

    -

  • Ce peut être comme ça que l'on meurt ...

        Ce doit être comme ça que l'on meurt. Du moins ce peut être comme ça.
       Dès lors que la mort ne se produit pas dans un fracas accidentel ou au cours d'une douloureuse et longue agonie. Alors la mort c'est comme une marée qui monte tranquillement mais inexorablement. Chaque jour notre peau se desquame.  Plus de désir, ni de sortir, ni d'aller au cinéma, ni de s'embarquer pour une croisière que représenteraient les trois cents pages d'un roman, ni de prendre son vélo pour aller faire un tour, ou ses chaussures pour aller prendre l'air. On reste chez soi, on ne décroche plus. On va se coucher, on se relèvera encore, les jours continueront de faire la queue les uns derrière les autres, le lundi pousse le mardi qui pousse le mercredi qui .. On bute sur le dimanche et ça recommence, on attend on attend rien... Si Elle ...
    .
    Samedi 7 juillet 2015 16.02
    -

  • La Fessée.

    Mercredi 4 mars 2015 19.10

    .

        Journée ensoleillée mais banale. 

         Comme ils se promenaient avec les mômes au Parc, Paumier a surnommée  sa sainte femme " Mimi mathy ".
     
    Brigitte la malheureuse élue de son coeur depuis des décennies est courte sur patte et n'a pas l'élégance de comprendre qu'un manteau aussi long que ceux des cow-boys d'"Il était une fois dans l'ouest ", lui conférait une petite taille et le profil à s'y méprendre presque de mimi Mathy.

         Mais bon ça fait quarante ans que ça dure. Ils sont donc allés promener les mômes dans le parc d'à côté.  

    Des fauves que l'on lâche, qui courent, hurlent, tombent, se relèvent. La Paumier comme dirait un Balzac ou un Zola, a payé un tour de manège au garçon de cinq ans. Le petit a attrapé la queue du singe mais le coup était téléphoné le forain municipal qui dirige le manège l'en avait averti.  
       Quand la queue te chatouillera attrape-là. La Paumier, elle, n'apprécie même pas la nuit quand la queue de celui qui fait tourner le manège de la maison la chatouille au creux des fesses. 
        Madame ne goûte pas à ce qui lui paraît relever de l'ordre du vulgaire, les choses de la chair, pouah !. Que sa défunte mère ne lui a jamais inculquées. 
      Certes les Paumier ont eu des enfants mais l'âge venant tout en désinhibant Paumier, l'a rendu réfractaire aux devoirs conjugaux  .... 
       Par ailleurs les Paumier n'ont jamais connu les pratiques sexuelles extravagantes, madame n'a jamais admis la fessée ni pour ses enfants, ni pour elle. Sur ce sujet Paumier ne croit pas que le président normal ait fessé Ségolène ou Julie mais peut-être Valérie, ça lui est un avis tout personnel et ça ne le regarde pas.
     
    Quant à Vallaud-Belkacem n'en parlons pas, c'est la rosière du gouvernement Hollande.

        Mais tous les moeurs sont permises nous sommes dans un état laïc et toutes les religions sont admises.

     

         
     

     

     

  • Parkinson épargne-moi

     .

    Feu François Nourrissier, dans son livre " A défaut de génie " évoque à soixante quatorze ans sa dame de compagnie " Miss P. " ni plus ni moins que la maladie de Parkinson.

       Il en raconte les affres au quotidien, la manière dont il s'épuise à en compenser les effets sous le regard des autres à la limite goguenards. Miss P. qui lui a " volé son écriture " mais lui " tolère le recours tâtonnant " à la vielle Hermès.

       Dieu soit loué ! - s'il existe - s'il m'épargne cette vilenie de l'âge et bien d'autres d'ailleurs. 

         Si Dieu n'existe pas que la médecine me pique .... ...

    .

     

  • Nonagénaires

    Nonagénaires

     

         Jacques Chancel quatre-vingt six ans, vient de publier " Pourquoi partir ", un nouveau volume de son journal, au terme duquel il conclut qu'il ne faut pas se priver du plaisir de vivre avant de mourir.

     

              Jean-Marie Le Pen a le même âge, quatre-vingt six ans, fait cinquante pompes tous les matins, et estime aussi qu'il y a tant à vivre encore en dehors du travail et qui observe que lorsque " dans l'ascension de la montagne de la vie, on arrête pour souffler, avant d'aborder les dernières rampes, l'on ne voit pratiquement plus les êtres qui peuplent l'espace et parmi eux, même ceux qui sont proches, la famille, les amis, les copains. " et qui par ailleurs conclut : " Si je ne bats pas, je péris. "

     

         Je n'aime pas partager, je n'ai pas à partager et je n'éprouve pas de véritable plaisir à vivre, mais je partage en revanche la philosophie existentielle inhérente à nos âges de Jean-Marie Le Pen. Mon combat pour ne pas périr ce sont mes exercices de lecture et d'écriture quotidiens, les poèmes que je me contrains d'apprendre,  dont je ne suis pas dupe puisque je sais que ce ne sont que des leurres, des hochets parmi cent autres pour vieux. D'autres bénévolisent, jouent au scrabble, au bridge, aux cartes, où d'autres encore se dissolvent dans leur fauteuil roulant tandis que des bonnes femmes grincheuses tentent de leur faire avaler en violant leur bouche au risque de briser leur dentier une cuiller de bouillie sur les coups de cinq heures.

     

          Edouard Balladur a quatre-vingt cinq ans

     

    -

     

     

     

  • Le bel âge

    Mardi 9 décembre 2014 

         70 ans c'est un bel âge et peu importe qu'a priori ce soit un grand âge. C'est un bel âge et j'en ai bien profité même si j'en ai mal profité, mais ça c'est mon problème. Non, non c'est très compréhensible. Et si j'ai une santé qui connaît une succession d'avatars j'estime en avoir une relativement bonne. Alors quand je sais qu'une belle soeur qui a dix ans de moins que moi est affectée par un cancer de l'utérus, je ferme ma gueule.

    .

  • Quintes de toux

    Samedi 6 décembre 2014

       Il est 5.40. Je me suis levé à 4.30 après une très profonde et longue quinte de toux. Madame est montée se coucher à une heure ce matin alors qu'une sérieuse quinte de toux m'ébranlait .

         Elle a dit, goguenargue ; " Dis-donc ! qu'est-ce que tu tiens ! ", ce ton ne m'a pas plu. Alors je me suis levé et je lui ai dit : " Enculée ! " puis j'ai pris mon oreiller et suis allé dormir dans l'ancienne chambre d'Hells, notre fille. A quatre heures une violente quinte m'a secoué de nouveau, alors je me suis levé..

          Passant du coq à l'âne et considérant l'état présumé de la belle-soeur, soeur de Madame, jeune sexagénaire qu'un cancer affecte, et qu'une opération va tâcher de résoudre la semaine à venir, j'imagine une fin d'année très pénible. .

         Tandis que mes quintes se succédaient dans la nuit j'imaginais quant à moi grand geignard devant l'Eternel, s'il existe, et pourquoi pas, une aggravation de mon état et la transformation de la bronchite - c'est mon évaluation - en pneumonie avec survenance de la fièvre et évacuation aux urgences. Je délire très vite quand certains maux perdurent.

     

          Décidément la vieillesse désormais bien entamée ne me sera pas le fleuve tranquille et lénifiant, qui me  conduira en paix vers l'estuaire ...

     

    .

  • Les Vieux

    Mercredi 4 décembre 2014

    19.09. 7.6° alors qu'en milieu d'après midi il faisait encore 8.6°

           Morne journée, je crois que je déprime ces temps-ci. Cet homme âgé quatre-vingt cinq ans, qui dans le documentaire " Que faire de nos parents "  affecté par les premiers signes de la maladie d'Alzheimer est expédié dans une maison de retraite et que l'on soumet à une évaluation de son degré de mémorisation et qui ne sait pas dire le village dans lequel il se trouve, et auquel on propose de travailler sur les mots, d'écrire des noms pour activer ses neurones mais qui arrête l'espèce de psy en lui disant ; " Oh vous savez, je vais vous dire, écoutez moi maintenant sincèrement je m'en fous ! inch' Allah ! " 

         Les horreurs des corps, des âmes et de l'esprit qui entrent dans le processus de décomposition tandis que les proches qui se libèrent, qui viennent de vous caser, minaudent oh c'est sympa ici, il se plaît déjà, on va le cocooner, être au petits soins ...

                                                          .

            

  • Un corps de femme

    Alcest Paumier passe son temps ou a retranscrire ou à apprendre de la poésie seule môle auquel il est amarré ...
     
    “ Quelle attente est plus belle que celle d’un corps
    De femme, quand me pressent et le sang et la moelle
    Et le désir de l’animer, lorsque la terre encore
    Retient les pieds, s’accrochent aux jambes et les voile…
    Mais elle émerge enfin des herbes qu’elle couche

    Avec ces yeux fermés, ces mains fermées et cette bouche

    Où la vie doit entrer en elle d’un baiser …
     
    - Patrice de la Tour du Pin -
     
    .

  • La vie est un roman

    .

       La vie est un roman.

             Alceste Paumier tient un journal intime, mais si l'on prend soin de le lire on le lit comme un roman de la vie quotidienne, lui, ses humeurs, ses fantasmes, ses joies et ses tristesses, ses maux, sa philosphie.

       J'ai de la sympathie pour Alceste Paumier.

             Et il dit et écrit ce que des millions de vieux vivent et ressassent à longueur de journée pour tromper leur temps dans la fameuse fille d'attente et qui les voûte faute d'avoir le courage de les exprimer par honte ou seulement pudeur des fois.

                                                                            -