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Françoise Hardy

 
   À l’occasion de la sortie de son dernier livre " Avis non autorisés " (Ed Equateurs, disponible jeudi), Françoise Hardy s’ est confiée au JDD.
   Malade depuis 2004 (on lui a diagnostiqué un lymphome), l’interprète de Message personnel a avoué « vivre sur un fil ».
   « Il vient un âge où l'on ne peut espérer que des choses à redouter, comme la maladie et la mort. Le cercle des amis se rétrécit, les autres vous perçoivent comme un poids, les rigidités s'installent. Mais ce qui me fait le plus peur, c'est la perte d'indépendance », a confié la chanteuse.
   Son physique, à 17 ou 71 ans, Françoise Hardy ne l’a jamais aimé : « J’ai 71 ans et la séduction n'est plus de mise. Le corps me dégoûte. De toute façon, je me suis trouvée laide dès mon plus jeune âge. Je me suis toujours vue avec un avenir de nonne. Il paraît qu'il faut entretenir une énergie positive. Ma pensée est négative et défaitiste. »
   Objectivement « défaitiste », donc, Françoise Hardy a également abordé sa vie de famille. Bien qu’elle soit fière de Jacques Dutronc ( qu’elle surnomme « mon veuf imminent ») et de ses projets, elle n’a pu s’empêcher de l’envoyer, lui aussi, six pieds sous terre : « Jacques est une force de la nature qui renaît, à chaque fois, de ses cendres. Je n'envisage pas de mourir après lui pour de multiples raisons. Je ne supporte pas que mon fils, Thomas, ait de la peine. Je ne cesse de m'alléger sur le plan matériel alors que Jacques accumule un nombre incroyable de choses sans intérêt.
   Persuadée que la façon dont on meurt résume celle dont on a vécu, François Hardy a conclu en disant : « Je devrais alors  mourir dans mon sommeil ». Grosse patate, dites donc Françoise…
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