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Rassurez-vous madame, on meurt, on meurt, on meurt ...
Jeudi 12 février 2015 - 6.32
Cela ne me regarde pas mais un accord signé à Minsk sur le mode insomnie, je serai curieux d'en suivre les péripéties, mais j'ai assez de moi ...
Moi qui à soixante-dix ans me commets encore et qui, comme l'écrirait Alain Bosquet, geint comme une porte centenaire, moi qui ne suis plus qu'un pathétique intestin,
Mais rassurez-vous madame, on meurt, et moi peut-être demain ou tout-à-l'heure, allez, rassurez-vous madame, observez, c'était hier Jacques Chancel, José Artur et aujourd'hui, du moins hier, Roger Hanin, réjouissez-vous madame l'abbesse, on meurt, on meurt, l'on débarrasse votre plancher, et je ne serai même par un bon compost ...
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Quand un cardinal entre en résistance
Samedi 7 février 2015 14.22 4°4
Vladimir Poutine est très rétif à l'évolution des moeurs occidentales et je découvre ces propos du cardinal Raymond Burke, Américain ultraconservateur, qui ne cache pas son opposition au pape François.
Un reportage diffusé, ce dimanche 8 février, dans le 13h15 met en lumière les luttes internes au Vatican. En particulier la résistance des conservateurs contre l'ouverture que prône le nouveau souverain pontife.
" Je n'accepte pas que l'on donne la communion à des couples non mariés devant l'Église, parce que leur union irrégulière, c'est de l'adultère. Quant aux homosexuels, ils n'ont rien à voir avec le mariage. C'est une souffrance d'être attiré par une personne du même sexe. C'est contre-nature ", affirme ainsi le cardinal Burke, en écho aux propos tenus par le pape François,en juillet 2013, dans l'avion qui le ramenait du Brésil : " Si une personne est gay et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger ? ".
Quand la journaliste Karine Comazzi demande à l'actuel cardinal-patron de l'Ordre de Malte ce qu'il ferait si le pape persistait dans cette direction, l'opposant répond fermement : " Je résisterai, je ne peux rien faire d'autre. Il y a un malaise, c'est indubitable."
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François Hollande le petit télégraphiste ...
Samedi 7 février 2015 8.43 0°4
Un froid glacial mais très atlantique.
Je m'intéresse ce matin au marsupial, dit encore le diable de Tasmanie, espèce protégée depuis 1941 mais menacée par la maladie, fourrure noire odeur forte lorsqu'il est anxieux ...
Le président normal, notre nouveau petit télégraphiste, va t-il avec sa concubine de raison Angela terrasser Vladimir marsupial menacé et dernier défenseur de l'âme russe que l'Unesco devrait inscrire au patrimoine mondial de l'humanité ...
Mais l'on observera que le président normal de la France, se la joue très condescendant et méprisant sur les photographies vis à vis de Vladimir Poutine, pas sûr que Vladimir apprécie ... Et Hollande que connaît -il de l'Histoire de la Russie, et de l'âme russe ...
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L'esprit du 11 janvier
Jeudi 5 février 2015
15.46
L'on me dit que le président normal a tenu une conférence de presse et qu'il veut défendre l'esprit du 11 janvier. C'est quoi l'esprit du 11 janvier ? l'élection du Doubs de dimanche prochain ?
Mais que ça fait du bien de s'exonérer d'une conférence de presse du président normal qui commence à se prendre pour le maître du monde bien qu'il s'en défende.
Et le voici qui, après pendant toute une année 2013, nous avoir promené sur la baisse du chômage, persiste et signe en disant qu'il " n'y a pas de montée inexorable du chômage. "
Il dit qu'il a changé, il ment, mais il ment toujours ... l'esprit du 11 janvier ...
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Alceste Paumier, un Dandy
Mercredi 5 février 2015
6.34 1°8
Journées petitement glaciales. Au moins les sentiers seront durs à la semelle lors du jogging. Mes journées sont essentiellement de longues promenades à travers les papiers, les écrits, les histoires, les personnages ..
Sur ma tombe en guise d'épitaphe j'aimerais que l'on inscrivît dans le marbre de la stèle ;
" Ici-gît Alceste Paumier un merveilleux dandy que chacun ignora.
Et l'on se conterait dans les agapes d'après-cimetière que Paumier était un mélange subtil mais intense d'hédonisme épicurien et d'ascèse stoïcienne qui maniait l'ironie et qui pratiquait le mensonge comme un art, une esthétique.
On se dirait que c'était un oseur mais qui dans ses circonlocutions ne savait pas toujours s'arrêter à temps entre l'originalité et l'excentricité. Il vivait et dormait devant son miroir et en permanence aspirait au sublime mais ne faisait qu'y aspirer. "
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La Fille aux neuf perruques
Mercredi 4 février 2015
21.38
Sur Arte, " La fille aux neuf perruques ", l'histoire, le combat d'une jeune fille de vingt-et-ans atteinte d'un cancer des poumons, et qui a soif de de vivre.
En 2006 une jeune femme de trente-trois ans atteinte d'un cancer du sein, les cheveux, la solitude dans sa souffrance et cette présence retenue mais opprimante, voire soûlante bien que sincère des proches ... Très vite elle aussi préféra se faire tondre, puis elle porta un affreux turban à vomir mais lui substitua une perruque plus seyante.
Elle va bien aujourd'hui mais demeure psychologiquement très fragilisée...
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Une journée de monsieur Paumier
Mercredi 4 février 2015
6.53
Je sèche.
Le sujet de votre rédaction ; " Imaginez que vous êtes un personnage de roman et racontez ce que ce personnage imagine être sa journée.. "
Rédaction
Paumier est un vieil homme et il se lève tôt comme d'habitude selon un rite qui lui est désormais éternel. Il est lent au lever, s'habiller, le chat qui sollicite une caresse, le chat qui attend ses croquettes, l'ordinateur qu'il active - pas le chat, mais lui Paumier - sa messagerie, ses blogs. Il y raconte trop sa vie.
Il se dit que la National Security Agency ou que les services spécialisés français de la police et de la gendarmerie doivent les passer au peigne fin et Paumier pense qu'ils doivent pourtant avoir autre chose à faire qu'à cliquer à longueur de journées et mater la vie de leurs concitoyens ...
Mais tiens voici Eliante son épouse qui se lève.Il lui dit ; " Quoi ! tu te lèves déjà ? - Elle qui se lève tous les jours vers neuf heures , ( gendarme notez ! ) Elle vient vers lui lui, lui donne un coup de poing sur l'épaule. Elle lui dit : " Tu vas être gentil avec moi aujourd'hui ?. " Elle lui dit ça parce qu'hier soir il l'a traitée de sénile parce qu'elle lui prêtait un propos qui n'avait pu sortir de sa bouche puisqu'il la tenait fermée.
Et Paumier aujourd'hui, comme les autres jours va lire écrire, recopier, bloguer, lire écrire, recopier, boire et manger, regarder la télé, regarder la télé, écouter la radio, donner ses croquettes au chat, écrire, lire, retranscrire
...Ils vont s'amuser de ses libertinages webiens, mais ce n'est pas un djihadiste, ni un monsieur White, et avoir la plume acérée voire méchante contre le président normal n'est pas un délit. Le président normal trouve bien normal que l'on se moque du prophète ...
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Parkinson épargne-moi
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Feu François Nourrissier, dans son livre " A défaut de génie " évoque à soixante quatorze ans sa dame de compagnie " Miss P. " ni plus ni moins que la maladie de Parkinson.
Il en raconte les affres au quotidien, la manière dont il s'épuise à en compenser les effets sous le regard des autres à la limite goguenards. Miss P. qui lui a " volé son écriture " mais lui " tolère le recours tâtonnant " à la vielle Hermès.
Dieu soit loué ! - s'il existe - s'il m'épargne cette vilenie de l'âge et bien d'autres d'ailleurs.
Si Dieu n'existe pas que la médecine me pique .... ...
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Du bonheur
Lundi 2 février 2015
9.25
Observant les conflits de la planète, et leurs massacres, et leurs destructions massives encore et toujours en Deux mille quinze et ce malgré les " Plus jamais ça !" balancés à longueur d'antennes, je me suis toujours dit qu'il conviendrait de ramasser d'autorité tous les belligérants rebelles du monde, de les enfourner dans des charters et de les faire cheminer à marches forcées vers toutes les merveilles de la nature et du monde, les chutes du Niagara, les levers de soleil sur les déserts, les crépuscules sur les banquises, le vol d'une libellule, leur faire écouter une voix humaine, une sonate pour piano, pour dissoudre dans leur âme ( mais peut-être aussi la nôtre ) ces graines de haines qui les pourrisssent ...
et je lis - 8 août 1941 - dans le Journal de Julien Green ;
" A quelques pas d'ici j'aperçois des collines qui se déroulent d'un seul coup, comme un grand rouleau de parchemin. Des plaine immenses les séparent de nous ; depuis des milliers d'années, elles chantent la gloire de Dieu.
Si l'on pouvait les voir tous les jours, il est possible que ce qu'il y a en nous de médiocre s'effacerait peu à peu. Elles sont là, au bas du ciel, comme un verset des Psaumes. "
Et peu avant se promenant une nuit dans un village, Julien Green écrit, levant ses yeux vers le ciel nocturne avec une sensation de vertige; " Le bonheur ce n'est peut-être pas autre chose que de se promener sous les étoiles . "
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